Sécurité alimentaire : l’IRAD distribue plus de 03 tonnes de semences de base de sorgho aux producteurs du Nord

Des semences amliores de sorgho Mouskwari remises aux producteurs dans le Nord

Photo ; Des semences améliorées de sorgho de contre-saison remis aux producteurs

Les producteurs de sorgho de contre-saison communément appelé Mouskwari des arrondissements de Bibemi, Pitoa, Figuil et Guider, dans la région du Nord, peuvent renforcer la production de la campagne agricole 2024. En effet, l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) que dirige Dr Noé WOIN a mis à leur disposition plus de 03 tonnes (3 000 kg) de semences de base améliorées de sorgho de contre-saison, capables d’ensemencer 654 hectares environ et de produire plus de 1 300 tonnes.

C’est plus de 200 producteurs réunis au sein des GIC et coopératives ont reçu gratuitement cette manne agricole des pouvoirs publics. Pour ces agriculteurs, les semences améliorées vont permettre certainement d’accroître les rendements en sorgho et améliorer leurs conditions de vie. « Sans semences de base on n’est rien. Avant, on pouvait récolter 6 à 7 tonnes par hectare. Maintenant, c’est impossible d’avoir même 02 tonnes », déplore M. AMINOU. Et M. DJOUNTCHOUKBE de s’en réjouir : « Nous sommes ravis pour ce don de l’IRAD. Je suis sûr que cela va améliorer notre production et partant nos conditions de vie ».

Les producteurs de Bibmi et de Pitoa avec leurs sacs de semences amliores de Mouskwari Photo : les producteurs de Bibémi et de Pitoa avec leurs sacs de semences améliorées de Mouskwari.

Selon les responsables de l’IRAD, ce geste du gouvernement, à travers l’Institut de Nkolbisson, a pour objectif de garantir la sécurité alimentaire des populations vulnérables de cette partie du pays frappée de plein fouet par les aléas climatiques. « On a rencontré des poches de sécheresse ; il y a eu des inondations. Face à cette situation alarmante, le Dg de l’IRAD a décidé d’organiser une campagne de distribution des semences, pour combler les prévisions de la saisonn », explique ALIOUM Paul SOUNOU, chercheur à la Station IRAD de Garoua. Il a été a demandé aux agriculteurs de mettre ces semences en valeur afin d’obtenir de bons rendements et lutter contre la famine et la pauvreté. 

La distribution de ces semences de base de sorgho, c'est-à-dire de très haute qualité génétique, va permettre aux agriculteurs d'augmenter leurs rendements et d'obtenir des récoltes plus abondantes.

A Guider comme Figuil les producteurs de Mouskwari ont reu des semences amliores

Photo : A Guider comme à Figuil, les producteurs de Mouskwari ont reçu des semences améliorées de ce sorgho de contre-saison.

Le sorgho étant une céréale essentielle pour l’alimentation au quotidien des populations de ces régions du pays, cette initiative de l’Etat contribue à renforcer la sécurité alimentaire en augmentant la production locale. D’après les chercheurs de l’IRAD, les semences de base sont développées pour résister aux maladies et conditions climatiques difficiles, avec un fort potentiel de rendement par ha. Manifestement, cette distribution de semences de Mouskwari va donc aider ces agriculteurs à faire face aux effets néfastes actuels du changement climatique.

La Cellule de communication

 

Filière riz : AfricaRice et l’IRAD forment des acteurs sur les pratiques et technologies durables au Cameroun

 Atelier riz

Pour outiller les acteurs camerounais de la chaîne de valeur du riz des pratiques et technologies modernes et durables leur permettant de mettre sur le marché des produits de qualité et en quantité suffisante pour les consommateurs, le Centre du Riz pour l’Afrique (AfricaRice) a, en collaboration technique avec l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), organisé un atelier de formation du 09 au 12 septembre 2024 à Yaoundé (région du Centre).

Dans le cadre du programme Compact riz du projet Technologies pour la Transformation de l’Agriculture en Afrique (TAAT), financé par la Banque Africaine de Développement (BAD).

À l’ouverture et de la clôture des travaux, le Directeur Général Adjoint/Directeur de la Recherche Scientifique (DGA/DRS) de l’IRAD, Dr Francis NGOMÈ, a réitéré l’importance que les pouvoirs publics accordent à la recherche agricole en général et du riz en particulier. Non sans exhorter les participants à partager, une fois rentrer dans leurs localités respectives, les connaissances acquises de ce séminaire afin de booster la filière riz au Cameroun.

Selon le Dr Sali ATANGA NDINDENG, responsable de TAAT Rice Compact : «l'atelier de Yaoundé va permettre aux responsables des plateformes d’innovation d'étuvage du riz et des transformateurs de produits alimentaires au Cameroun d’acquérir des compétences et des technologies de pointe pour la production de produits de première qualité, riches en micronutriments et à faible indice glycémique».

Atelier riz 2

Visiblement, après les quatre jours d’enseignements théoriques et pratiques des experts émérites de l’IRAD et AfricaRice, la trentaine de participants venant des 10 régions du Cameroun est rentrée imprégnée des connaissances sur les process de lavage, de rinçage, de séchage, de trempage, d’étuvage, de décorticage et de conditionnement du riz. Pour écouler, dorénavant, sur le marché national du riz de qualité et en quantité suffisante pour les consommateurs. Ce d’autant plus qu’il s’agit d’une céréale très prisée par tous les Camerounais.

Il est à relever qu’en plus des pratiques et technologies durables inculquées aux acteurs de la filière, le programme TAAT intensifie la diffusion des variétés de riz intelligentes pour faire face aux conséquences néfastes des réchauffements climatiques actuels.

La Celcom

Filière haricot : un atelier de lancement du programme TAAT axé sur la valorisation des variétés biofortifiées en fer à Yaoundé

Lancement programme TAAT smences de haricot

Pour améliorer la nutrition et renforcer de manière durable la sécurité alimentaire des populations, le gouvernement du Cameroun, à travers son bras séculier l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), ne ménage aucun effort. C’est dans ce sillage qu’un séminaire de lancement du programme Technologies pour la Transformation de l'Agriculture en Afrique (TAAT) a été organisé à la salle des Actes de l’institut de Nkolbisson, le 24 mai 2024 à Yaoundé (région du Centre).

Les objectifs de cette composante du TAAT axée sur la chaîne de valeur du haricot biofortifié en fer, selon le Directeur général adjoint/Directeur de la Recherche Scientifique (DGA/DRS) présidant l’ouverture des travaux dudit atelier, Dr Francis NGOME AJEBESONE, sont : «contribuer à l'augmentation de la surface de production et de la productivité du haricot biofortifié en fer ; améliorer les opportunités commerciales et les investissements dans la filière, générer des revenus (y compris pour les jeunes et les femmes) ; et améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire des ménages ciblés». Des objectifs qui, d’après les promoteurs du précieux projet, seront atteints à travers des partenariats multipartites afin d'obtenir une demande de semences efficace et plus prévisible, en tirant tout aussi parti de la force d'attraction du marché pour relever les défis posés par le système semencier au Cameroun.

D’après le DGA/DRS, «parmi les variétés homologuées par l’IRAD, dix ont une forte teneur en fer et en zinc, ce qui fait d’elles des variétés plus nutritives que les autres et fortement recommandées dans l’alimentation pour éviter les carences en ces éléments». D’autant plus que cette légumineuse occupe une place de choix dans l’alimentation au quotidien des populations camerounaises et des pays de la sous-région Afrique centrale.

Et le Coordonnateur du programme TAAT composante haricot à haute teneur en fer (HIB), Justin MABEYA MACHINI, de renchérir : «L’accent est mis sur les haricots à haute teneur en fer afin d’assurer notre contribution à la réduction de la malnutrition en Afrique en termes d’accès à la malnutrition en Afrique».

En plus l’amélioration de la nutrition, comme l’a signifié la Cheffe de la Division de Production Végétale (DPV) à l’IRAD, Dr Hortense MAFOUASSON, cette initiative vise également «à accroître et le revenu des producteurs, dans la mesure où il y aura une hausse de vente de ces variétés dont la demande sera sûrement plus forte».

Lancement programme TAAT haricot photo de famille

Cette rencontre avec les partenaires de la recherche agricole et les acteurs de la filière a ainsi permis de : sensibiliser et comprendre le programme TAAT en général ; être édifié sur la composante HIB du TAAT et celle du Cameroun en particulier ; explorer et rechercher des engagements de la part de partenaires potentiels et pertinents pour l’amélioration de la chaine de valeur haricot biofortifié en fer au Cameroun; et discuter de l'implication des parties prenantes ainsi que de leurs rôles et responsabilités.

La Celcom

PDCVEP/MINEPIA/IRAD/BAD : des éleveurs et chercheurs formés à la production durable du fourrage et de semences fourragères

PDCVEP les leveurs forms la production du fourrage

‘’Les ateliers qui nous réunissent ce jour ont pour objectif : le renforcement des capacités des acteurs à la production et à la conservation du fourrage et des semences fourragères’’, a, le 30 août 2024 à Ngaoundéré (région de l’Adamaoua), au cours de la cérémonie solennelle de lancement des travaux, précisé le Directeur Général de l’IRAD, Dr Noé WOIN. En présence du Chef du Centre Régional de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (CRRI) de l’Adamaoua, M. OBADIA TCHINGSABE, du Chef du Centre de Recherche Agricole (CRA) de Wakwa, Dr Venasius WIRNKAR LENDZEMO et du Chef d’Antenne du PDCVEP Adamaoua, M. BAMANGA, du Point focal PDCVEP à l’IRAD, Dr ETCHU Kingsley AGBOR...

En effet, du 29 au 31 août, 35 éleveurs venant des 10 régions du pays ont bénéficié d’une formation axée sur : «le renforcement des capacités à la production du fourrage, le renforcement de capacités à la production des semences fourragères de qualité et la mise en réseau de ces acteurs afin de faciliter la circulation des informations sur les différents marchés de semences fourragères.

PDCVEP les leveurs forms la production du fourrage 2

Pour ce faire, ces acteurs ont été édifiés sur des notions telles que : «les avantages et contraintes d’un parcours, la typologie d’un parcours, l’implantation d’un champ fourrager, l’entretien et la gestion d’un champ fourrager, les techniques de conservation du fourrage et les techniques de conservation des semences fourragères…». Pour un secteur d’élevage innovant et durable.

Pendant que 22 chercheurs provenant des structures opérationnelles de l’IRAD à travers le Cameroun ont été outillés en techniques innovantes de création et de gestion des parcours du bétail, connaissances et pratiques de production et de conservation de semences fourragères.

Photo de famille formation PDCVEP des leveurs la production du fourrage

Ce fut l’occasion pour le DG de l’IRAD de rappeler, afin que nul n’en ignore, que le PDCVEP, qui émane de la volonté de l’État du Cameroun, a pour objectif global de contribuer de manière inclusive à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et à la réduction de la pauvreté au Cameroun.

La Celcom

Coopération : l’IRAD et l’ISTAO signent un accord de partenariat à Yaoundé

 

 Convention entre le DG de lIRAD No WOIN et le promoteur de lIstao Pascal ANONG ADIBIME

«Mettre en œuvre des activités de formation, recherche et innovation centrées sur des problématiques prioritaires communes aux deux parties, en vue d’assurer un développement socio-économique et environnemental durable par le biais de la recherche et l’employabilité des populations». C’est l’objectif visé par l’accord-cadre de partenariat qui lie l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement et l’Institut Supérieur des Techniques Agricoles d’Ombessa (ISTAO), depuis le 22 août 2024. À cet effet, les documents ont été solennellement paraphés à l’Institut de Nkolbisson par le Dr Noé WOIN et M. Pascal ANONG ADIBIME (ancien ministre), respectivement Directeur Général de l’IRAD et Promoteur de l’ISTAO.

Et plus spécifiquement, cette collaboration de travail entre les deux instituts porte à : «contribuer au renforcement des capacités des étudiants, formateurs et chercheurs ; promouvoir le partage d‘expériences professionnelle, scientifique, technique et académique ; réaliser conjointement ou par l’une des «Parties» des programmes et/ou projets d’actions spécifiques décidés de commun accord ; promouvoir le transfert de technologies, résultats de recherches et connaissances innovantes ; et développer toutes autres activités de coopération sur lesquelles les «parties» s’accordent».

LIRAD et lISTAO dsormais li par un partenariat

Pendant que l’IRAD est le bras séculier de l’État du Cameroun en matière de recherche agricole, l’ISTAO, en revanche, est un institut privé d’enseignement supérieur créé le 05 octobre 2011 et spécialisé dans la formation des étudiants dans les domaines que sont l’agronomie, la topographie et l’informatique.

La Celcom